Photo :
A. Drèze
Vue aérienne vers le Nord-Ouest, à
2000 pieds d'altitude, soit 660 mètres au-dessus de la
mer, soit encore à 85 m au-dessus de la tour de Malchamps
- août 2000.
Lorsqu'on survole une région, on
peut remarquer certainement formes ou lignes particulières,
qui ne sont pas aussi facilement identifiables lorsqu'on l'observe
du sol.
En voici quelques exemples.
- Les lignes de force du paysage, délimitant les plans qui se
succèdent jusqu'à l'horizon, permettent de repérer
l'ossature générale du paysage, composé
de croupes et de vallées. Par exemple, on distingue, au
moyen plan, la limite du
plateau de Malchamps, au-dessus duquel nous nous trouvons,
qui marque le début du versant plongeant dans la vallée
du Wayai, où se niche la ville de Spa.
- Si nous cherchons à découper
le paysage en zones
homogènes, nous
pouvons le faire suivant toute sorte de critères (couleur
- occupation du sol - zones végétales/zones bâties
- champs/prairies/forêt/ landes). Ici, c'est surtout la
couverture végétale qui domine.
Depuis l'avant-plan jusqu'à l'horizon, on peut ainsi distinguer
la lande boisée (zone brun/vert avec une végétation
très basse piquetée d'arbustes), la prairie
(zone jaune/vert), la forêt, composée de divers
massifs (en vert foncé, les "pessières",
ou massifs de résineux; en vert plus clair, les massifs
de feuillus, ici essentiellement des hêtraies),
à des stades de croissance différents. A
partir d'une photo aérienne, nous pouvons nous interroger
sur la localisation de ces différents massifs les uns
par rapport aux autres. C'est le résultat de la combinaison
de toute une série de facteurs, où interviennent
le climat et
son histoire, la nature du sol, et les interventions humaines.
Ici, plus rien n'est dû au hasard. La "nature"
est complètement contrôlée par l'homme. Vous
pouvez partir à la découverte de ses particularités
dans le "Parcours Nature".
- D'autres lignes nous donnent
à voir partiellement les voies de passage et la manière
dont elles sont structurées, depuis les routes, les chemins
et les sentiers jusqu'aux fines sentes empruntées par
les animaux, en passant par les coupe-feu dans la forêt.
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