Femme d’une quarantaine d’années, elle est arrivée à Bovigny il y a deux mois. Elle vient de Slovaquie avec ses cinq enfants en bas-âge. C’est la seule famille slovaque dans le centre. Elle avoue qu’elle a du mal à s’intégrer dans le centre, car elle est tzigane. Il y a énormément de préjugés sur les tziganes, même dans les centres d’accueil. Elle est venue en Belgique, car elle sait qu’elle a des membres de sa famille qui y vivent.
Beaucoup de résidents ont énormément de temps pour eux, mais pas elle. Ses enfants lui donnent du fil à retordre. Elle n’a pas vraiment de temps pour elle, elle l’accorde à ses enfants. Sa journée type est de s’occuper de ses enfants, de les surveiller et très souvent de les chercher un peu partout. Lorsqu’elle les perd de vue, elle commence à regarder partout autour d’elle, à paniquer... Le mercredi après-midi, ses enfants vont à la salle de bricolage. Ils peuvent faire du bricolage, jouer avec les jouets donnés gratuitement par des particuliers ou simplement regarder un dessin animé. Pendant ce temps, ses enfants sont encadrés par l’équipe d’animateurs de Fedasil. Quand ses enfants sont là, elle peut souffler.
Ne parlant pas français, ce n’est pas évident pour elle de parler de ses problèmes. Toujours en attente d’une réponse positive de la part du CGRA, elle fera tout pour rester en Belgique. S’il faut introduire des recours, elle n’hésitera pas. La Belgique est, pour elle, son nouveau pays.
On peut préciser qu’elle trouve le personnel de Fedasil très bien ainsi que l’accueil qui lui a été offert à son arrivée.