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L’assistante sociale a un rôle très important au centre.
Quand un demandeur d’asile arrive au centre de Bovigny, elle l’accueille.
C’est elle qui, durant toute la procédure, va aider le résident dans ses démarches. Tout en sachant que le résident a peu de chances d’obtenir le statut de réfugié ou de protection subsidiaire, elle l’aide à remplir ses papiers et le soutient également psychologiquement.
Le plus important est de garder une certaine distance avec le résident. Il faut faire son métier sans créer trop de lien. C’est très difficile d’un point de vue humain car, même sans le vouloir, les relations s’amplifient avec le temps.
 - Emilie Gridelet, Vanessa Mention et Vanessa Turrus, assistantes sociales
Dans le cas où la personne concernée n’obtient pas le statut de réfugié, l’assistante sociale doit le lui annoncer en personne. Elle lui explique alors les possibilités de recours. Si ceux-ci sont épuisés, elle doit lui transmettre l’ordre de quitter le centre tout en sachant que c’est la vie de clandestin qui attend la personne. L’assistante sociale doit aussi lui exposer la possibilité d’organiser un retour volontaire dans son pays d’origine.
Si la personne est acceptée par l’Etat, elle aura 1 mois pour quitter le centre. L’assistante sociale aide alors la personne et son éventuelle famille à prendre contact avec le CPAS de la commune dans laquelle elle ira vivre.
Bref, pour toute assistante sociale, le travail avec les réfugiés est psychologiquement éprouvant surtout en cas de refus du statut.
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