Qu’arrive-t-il si la demande d’asile est définitivement refusée ?
Le retour volontaire


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Fedasil ne s’occupe pas uniquement de l’accueil des demandeurs d’asile, elle est aussi responsable des programmes de retour volontaire.

C’est l’organisation internationale pour les migrants (OIM) qui prend en charge l’organisation pratique des retours.

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Retour au pays
Dessin réalisé par Vladlvoo (7ans) lors de l’atelier bricolage. Une animatrice lui a demandé de dessiner un avion qui lui permettrait d’aller revoir sa famille dans son pays d’origine.

Ces programmes s’adressent à trois catégories d’étrangers : ceux qui ont suspendu leur demande d’asile, ceux qui ont été déboutés de la procédure d’asile (dont la demande a été rejetée) et tous les étrangers se trouvant en état d’indigence ou à charge des pouvoirs publics et qui demandent de retourner dans leur pays d’origine, ou d’émigrer vers un pays qui leur a octroyé un permis de séjour.

Cependant, le retour au pays n’est pas toujours facile. C’est pour cela que Fedasil propose des moyens supplémentaires pour soutenir la réintégration des personnes qui retournent dans leur pays d’origine. Et ce programme est mené sur place par des partenaires aidant les migrants à suivre une formation professionnelle, à la reprise d’étude ou à la création d’une micro-entreprise.

Chaque centre Fedasil a un conseiller en retour volontaire pour garantir aux les demandeurs d’asile une connaissance de ces programmes. C’est généralement une assistante sociale qui s’en charge.

En 2008, on recense 2300 retours volontaires effectués.

Le retour volontaire ne doit pas être vu comme la panacée* mais comme une alternative, parmi d’autres, de porter assistance à des personnes vulnérables dont le séjour légal en Belgique est refusé.

Généralement, ce sont les situations d’échec qui jouent un rôle déterminant dans la décision de retour car quand leur demande est rejetée, les personnes reçoivent un OQT [1] et le retour volontaire [2] sont souvent la dernière solution.

sources : www.paxchristi.net/wallonie-...



[1] Ordre de quitter le territoire

[2] Le retour volontaire repose sur une décision prise librement par le migrant. Cette décision volontaire comprend deux éléments : D’une part, la liberté de choix, définie comme étant l’absence de contrainte physique, psychologique ou matérielle et d’autre part, une décision réfléchie, qui implique l’accès à une information suffisante, fiable et objective pour pouvoir prendre cette décision.




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Cette page a été réalisée en mai 2009 par Anne-Lise Brabant, Amélie Nys.
Travail scolaire de dernière année de l'enseignement secondaire à l'INDSE.

Crédit photographique : documents réalisés par les élèves, par Catherine Lemaître et Michel Ericx


     


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