Pour pouvoir bénéficier
d'un logement social, il faut que lors de sa demande, la personne
réunisse suffisamment de critères
pour être considérée comme prioritaire pour
l'obtention d'un logement social. Ce sont les revenus, éventuellement
un handicap et la situation sociale qui sont analysés.
C'est clair que quand une mère se retrouve à la
rue avec ses enfants, elle devient prioritaire. Mais la situation
peut évoluer dans le temps, la personne peut trouver un
emploi, peut refaire sa vie, donc se sortir des difficultés
qu'elle rencontrait quand on lui a octroyé un logement
social. Ce n'est cependant pas pour cela que l'on va le lui reprendre.
Un des problèmes importants
des logements sociaux, c'est que la société qui
s'en occupe, doit gérer le budget en bon père de
famille. Elle doit en principe l'équilibrer. Or de par
le type de locataire auquel elle est confrontée, il y
a souvent beaucoup de loyers impayés, il y a parfois des
dossiers de loyers impayés qui doivent être traités
justice . Cela va même parfois jusqu'à l'expulsion.
Pour octroyer un logement à
quelqu'un, on respecte le classement qui est établi en
fonction des critères. Ce n'est que quand une personne
se désiste que l'on laisse la place à la personne
suivante. Je pense, après avoir assisté à
plusieurs réunions, que les attributions se font d'une
manière très objective.
En principe la loi ne nous permet
pas d'accorder une priorité aux autochtones plutôt
qu'aux étrangers. Je dirais que c'est seulement à
position égale qu' un autochtone aura la priorité
sur une personne étrangère. Je trouve que l'on
doit d'abord aider les personnes de chez nous plutôt que
celles qui viennent d'autre part. Car on ne sait pas accepter
toute la misère du monde.
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