Voici le compte rendu de l’interview que l’un des résidents nous a accordé. C’est un homme seul, algérien, de 27 ans, qui fut notre premier contact avec les "habitants". C’est notamment avec lui que nous avons disputé quelques matchs de mini-foot lors de nos deux soirées au centre. Ces matchs se sont passés dans une très bonne ambiance, même si chaque équipe avait à cœur de gagner le plus de partie. Notre compagnon a d’abord hésité à nous répondre avant de finalement accepter par sympathie pour nous.
Dans le hall de sport
- Un ancien résident du centre, amateur de football
Celui-ci nous confie que la vie à Bovigny est très différente de ce qu’il a connu avant et un peu difficile. Les différentes mentalités(nord-africaine, d’Afrique sub-saharienne, chinoise (tibétaine), ...) sont peu évidentes à accorder et l’on voit certains clans se former, ce qui débouche sur une certaine forme de racisme. Mais il estime que la vie au centre se passe généralement sans problème dans une ambiance de tranquillité et de respect. De plus, il apprécie le fait que les résidents puissent un peu travailler et ainsi participer au fonctionnement du centre.
Au sujet de notre présence dans le centre, il nous dit simplement que c’est une bonne chose et que ça change de la routine.
Lorsque nous lui demandons pourquoi il a choisi la Belgique en particulier, il nous apprend qu’il a fait ce choix, car il travaillait avec des belges dans son pays. Mais il concède que les algériens sont loin d’être la priorité en Belgique.
Finalement, il nous raconte son expérience au CGRA de Bruxelles. Ce demandeur d’asile a dû répondre à un grand nombre de questions assez ardues. N’ayant pas de preuve, il a reçu un avis négatif. Mais cet homme compte bien réintroduire une demande avec de nouveaux éléments et espère ainsi obtenir le graal : le statut de réfugié.
Pour situer le hall des sports, cliquez sur le panoramique ci-dessous !
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