Nous sommes allées interviewer
un commissaire de police, Monsieur De Myttenaere afin de nous
rendre compte des interventions que la police effectue dans les
quartiers de logements sociaux. Voici un résumé
de notre rencontre :
Les gens qui vivent dans les
logements sociaux ne sont pas d'emblée des gens à
problèmes, il s'agit plutôt d'un problème
d'organisation. Tous les gens en situation précaire sont
regroupés au même endroit. On remarque que certaines
personnes habitant dans un logement social ont tendance à
réagir moins bien que d'autres, lorsqu'elles voient arriver
la police. Les patrouilles passent régulièrement
depuis la réforme de police prise il y a un an ou deux
suite aux actes de pyromanie survenus dans la ville de Bastogne.
Elles interviennent en moyenne une ou deux fois par semaine.
Le fait que tous ces gens en situation précaire soient
concentrés dans un quartier entraîne quelque fois
des problèmes de promiscuité, certaines familles
sont plus ciblées que d'autres. De plus, les jeunes ont
tendance à moins fréquenter l'école et traînent
dans la rue.
En général, les problèmes
pour lesquels la police intervient sont des bagarres, des véhicules
non immatriculés, des problèmes de sécurité
générale et la nuit, des vols. Elle intervient
plus souvent pour des soucis avec des jeunes. Cependant, ces
jeunes n'amènent pas plus de délinquance que les
jeunes des autres quartiers. Une fois, la police a du intervenir
car un habitant avait laisser son serpent s'échapper.
Cette personne s'inquiétant de cette disparition a fait
appel à la police afin qu'elle lui retrouve son bien aimé
reptile.
Les bagarres se déroulent plus souvent entre les bandes
ou les familles d'un même quartier mais jamais entre les
quartiers.
La police n'a pas beaucoup de moyens d'actions
afin d'apaiser d'éventuelles tensions dans ces quartiers.
Elle ne peut qu'être présente. Depuis un an, des
animateurs de rue, avec l'aide de la commune, organisent des
animations afin de rassembler et divertir les jeunes. Mais le
problème est que seuls les jeunes désuvrés
s'y rendent, les autres n'en n'ont " rien à cirer
". Une autre solution serait de répartir les logements
sociaux dans la ville au lieu de les agglutiner dans quelques
endroits. Ce qui éviterait également de porter
un jugement hâtif sur les personnes qui y vivent.
En conclusion, la police affirme
ne pas devoir intervenir plus souvent dans les quartiers de logements
sociaux que dans les autres quartiers de la ville.
Les
relations avec les voisins par quartiers Les relations avec les habitants de Bastogne Les relations avec les
gestionnaires des logements sociaux
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