Photo : C. Partoune

Renaud GENNEE, garde forestier, nous explique :

"Nous nous trouvons ici dans un peuplement d'épicéas qui a 40 ans, et qui a donc été planté en 1960. L'épicéa constitue une espèce économiquement rentable grâce à sa croissance rapide (10 à 15 m3/an/ha) et à son prix de vente élevé. Les arbres sont semés en ligne et leur espacement est calculé pour favoriser une croissance optimale.

Jusqu'en 1960, on a ainsi replanté beaucoup de zones de fagnes, mais il fallait assainir le terrain. Pour ce faire, on réalisait ce qu'on appelle des "rigoles de mottes" : on creusait un fossé environ tous les 5 mètres, on retournait les mottes de terre ici sur le terrain, on les laissait se décomposer pendant deux ans et on y plantait un épicéa.
A l'heure actuelle, ces pratiques sont abandonnées, et les zones humides sont préservées."

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