Les oppositions quant à
la construction du R.A.Ve.L. sont minimes. En effet, ce réseau
autonome des voies lentes offre de nombreux avantages
à la population locale et aux touristes. Il a toutefois
suscité quelques controverses.
Tout d'abord, quelques politiciens
bleus s'opposèrent à l'aménagement du tronçon
entre les deux gares de Bastogne, en piste cyclable. Ceux-ci
auraient préféré voir ces quelques 2 kilomètres
transformés en une voie rapide pour autobus, ce qui aurait
évité leur passage dans le centre-ville. Ce projet
tomba rapidement à l'eau.
Ensuite, d'autres politiciens
auraient voulu réintroduire un train reliant Bastogne
à Libramont. Entre les deux gares bastognardes, celui-ci
aurait donc roulé à côté du R.A.Ve.L.,
idée somme toute impossible vu l'étroitesse du
tronçon.
Une plainte émanant des
habitants de l'avenue Philippart, située derrière
le R.A.Ve.L., fut prise en considération. En effet, les
façades arrière des maisons situées dans
cette avenue sont cachées par de gros arbres. Une fois
l'hiver venu et les feuilles des arbres tombées, les usagers
du R.A.Ve.L. pouvaient aisément épier les riverains
puisqu'il leur était facile de regarder à travers
les fenêtres. Pour remédier à ce problème,
des allées de thuyas et une haie de charmes ont été
plantées.
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