Le Parc des Soeurs à Bastogne
Souvenirs


L'aménagement a toujours été le même et n'a pas vraiment changé avec le temps, si ce n'est qu'une partie du bout du parc a été donnée pour la construction de l'école du Mardasson (donnée dans les années 70). L'acquisition du parc par les soeurs date de 1923.

Pour les accès au parc, il existe 2 accès par tunnels, l'un reliant l'école maternelle du côté de l'école du Mardasson et l'autre du côté de l'ancienne école primaire des soeurs (utilisé également par l'INDSé premier degré) .

L'utilité première du parc était d'avoir, pour l'internat des filles, un espace vert qui était toujours très occupé presque quotidiennement (récré, après 16h, week-ends). Au fil du temps et du fait qu'il y a de moins en moins d'internes, ce parc a perdu sa fréquentation régulière par l'école des soeurs. Cependant, il est toujours fort utilisé par les professeurs d'éducation physique.

Les arrangements actuels pour le parc et son utilisation laissent à l'école l'entretien "basique" du parc (principalement la tonte) et aux soeurs la prise en charge des frais extérieurs tels que l'abattage d'arbres dérangeants.

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"Lorsque nous devions courir dans le parc, on s'arrangeait toujours pour prendre un raccourci". (années 1998-2004)




"Pendant le temps de midi, c'est très reposant de se promener dans le parc. On sort complètement de l'ambiance de l'école". (années 1998-2004)




"Les soeurs nous autorisaient à organiser des jeux pour le Patro. Elles nous avaient même prêté la petite maison qui est complètement détruite aujourd'hui. Nous avions repeint l'intérieur et elle était devenue "notre local, le local réservé aux "grandes (15-16ans)". (années 1968-1974)

"Quand j'étais tout petit, en maternelle, nous avions peur de nous rapprocher de la petite maison rouge. C'était la " maison de la sorcière ", ou quelque chose de ce genre. Rien que d'y penser, j'en avais des frissons". (années 1990-1996)

"En maternelle, on croyait tous qu'il y avait des sorcières dans la petite maison près du RAVeL". (années 1998-2004)





"Je me souviens qu'en humanités, l'une d'entre nous disait toujours de faire très attention, car il pourrait y avoir un homme qui se cache derrière un buisson". (années 1968-1974)

"Les élèves essayaient de fumer en cachette derrière les buissons autour des chemins. On y voyait parfois les buissons fumer. Ce qui était drôle, c'était de voir un surveillant courir droit sur un buisson qui ne fumait pas. On se demandait bien pourquoi !" (années 1998-2004)

Je me promenais dans le parc, quand je vis une sur, avec le jardinier, entrer dans les buissons. Un quart d'heure plus tard, je passais près des buissons et vis en écartant les branches une colonie d'escargots. ( 1980-1985)





"On faisait des matches de foot sur le temps de midi. Il y avait d'ailleurs un goal. C'était très difficile, car le terrain penchait ! " (années 1998-2004)

"Il y a très longtemps, j'étais encore en primaire, il y avait des balançoires au centre du parc". (années 1968-1974)





"Le parc a toujours été le lieu de passage entre le chemin des Maies et la ville". (années 1968-1974)




"On se poussait toujours dans l'allée de sapins. Ils sont d'ailleurs tous abîmés maintenant. Mais c'était tellement drôle de voir un copain disparaître à travers les sapins !" (années 1998-2004)

Il y avait un gars qu'on appelait Petit Suisse ( Petit parce qu'il était petit et Suisse parce qu'il venait de Suisse) et un autre Adolphe, je ne sais plus comment. Martin, je pense. Un jour, Petit Suisse, comme d'habitude a fait " Heil Hitler ! " en croisant Adolphe. Adolphe lui a défoncé la gueule. C'était dans l'allée des petits sapins très laids, mal taillés. Petit Suisse a du aller à l'hôpital. (2000-2002)




"Les soeurs n'habitaient pas cette maison, comme beaucoup le croyaient. Elle était habitée dans les années 90 par un couple de réfugiés politiques, puis elle a servi à Soeur Bernadette pour des cours de dessin". (années 1968-1974)

"Dans le parc, il y a une allée de petits sapins et au bout une maison où les soeurs habitaient. Les élèves essayaient d'observer les Bonnes Soeurs. Je ne sais pas si elles y habitent encore. Elles sont peut-être toutes mortes ! " (années 1998-2004)





"On faisait parfois les cours de gym dans le parc". (années 1939-1945)




"Quand il faisait beau, nous arrivions parfois à convaincre nos profs de secondaire de faire les cours de gym au parc. Les tours de parcs, quels souvenirs inoubliables !" (années 1968-1974)




"Lorsque notre classe avait étude, on sortait discrètement de l'école par le parc". C'était facile par là ! (années 1998-2004)




"Je me rappelle que nous ne faisions que tourner en rond, nous donnant le bras entre copines". (années 1965-1971)




"Il y avait des marronniers dans le parc, mais les surveillants nous interdisaient de lancer les marrons. On s'arrangeait toujours pour les lancer quand ils ne nous regardaient pas". (années 1998-2004)

"En primaire, on faisait parfois du ski de fond avec monsieur Winand quand il y avait de la neige. On avait tous peur d'une petite descente et on se retrouvait tous sur nos fesses à l'arrivée". (années 1998-2004)





"Chaque année on participait au cross interclasses". (années 1998-2004)




"Je me souviens qu'au mois de mai " le mois de Marie", nous y allions le soir pour réciter les litanies de la Sainte Vierge et chanter des cantiques en nous promenant". (années 1939-1945)




"On se cachait parfois dans les buissons, puis on se sauvait. On n'avait rien à se reprocher, mais c'était tellement amusant de faire courir la vieille Soeur Marie-Joseph, en espérant qu'elle trébuche dans sa grande jupe ou qu'une branche ne garde son voile ! On se demandait tellement comment elles étaient en dessous !" (années 1965-1971)




"Nous, les enfants du quartier, allions parfois y jouer. Mais ce n'était pas facile, car il était toujours surveillé par une soeur qui faisait des " rondes ". Quand on était repéré, elle nous demandait de quitter le parc". (années 1968-1974)




"Le temps de midi, on se baladait dans les allées. C'était très agréable, ça nous changeait les idées et le temps passait plus vite". (années 1998-2004)

J'amenais toujours mes étudiants à cet endroit pour qu'ils entendent les voix transformées par l'écho du tunnel. (1990-2000)


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Scénario, textes et photographies :
Mathilde, Pierre et Robin
Élèves à l'INDSé de Bastogne - Année scolaire 2004/2005
Professeur :
Catherine Lemaître




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