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Hypermédia

( 28 juillet 2008)

Un hypermédia se caractérise par l’association des spécificités de l’hypertexte et du multimédia, en intégrant à l’hypertexte des séquences provenant de différents supports (images fixes ou animées, sons, vidéos).

Le point de départ de l’hypermédia en constitue le premier niveau. Les liens qu’il contient mènent au deuxième niveau, qui peut également contenir des liens menant à un troisième niveau ou revenant au premier. Ce sont ces différents niveaux d’accès qui constituent le caractère multidimensionnel du document. Il ne devient "hyper" que si ces différents niveaux sont reliés entre eux. Le terme "hyper" souligne donc l’idée d’un espace à plusieurs dimensions (Hustache-Godinet, 1999).

L’hyperdocument est virtuel ("qui existe potentiellement") en ce sens qu’il n’existe que si quelqu’un active les liens qu’il contient, réalisant ainsi une ou plusieurs de ses potentialités à un instant donné.

L’itinéraire que choisira le lecteur sera unique. Se crée ainsi quelque chose d’original, une mise en relation des différents éléments en stock qui ne préexistait pas auparavant. L’ensemble est dynamique, tout lien étant virtuellement activable.

Sur CDRom, les potentialités d’intervention du lecteur sont prévues par le concepteur et correspondent à des graphes de parcours prédéterminés (voir figure ci-dessous).

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Un graphe de parcours. Source : Balpe, 1990.

Sur le web, le contenu de l’hypertexte/média est potentiellement infini : le lecteur passe d’un corpus de documents produits par un auteur à un autre et il est impossible de prévoir quelque graphe de parcours que ce soit puisque les possibilités sont infinies et sans cesse changeantes.

Références

Balpe J.-P., 1990. Hyperdocuments, hypertextes, hypermédias, Paris, Éditions Eyrolles.

Hustache-Godinet H., 1999. Lire et écrire des hypertextes, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion.

Partoune C., 2004. Un modèle pédagogique global pour une approche du paysage fondée sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication, thèse de doctorat, Université de Liège, ch. II.