Le sorbier des oiseleurs Sorbus aucuparia L.
Jusqu'au XIXème siècle, tous les 20
ans environ, les bouleaux et les sorbiers
étaient coupés pour la production de charbon de
bois. Celui-ci était utilisé en sidérurgie
et destiné aux forges de la région pour la transformation
du minerai de fer.
Le travail des charbonniers consistait
à laisser sécher durant l'été les
arbres abattus. Après la découpe de ceux-ci, ils
empilaient les rondins en forme de meule qu'ils recouvraient
de terre.
Photo : Musée
de la Vie Wallonne (Liège)
Ils boutaient alors le feu à
partir d'une galerie qu'ils avaient remplie au préalable
de branchages et de feuilles bien sèches. La combustion
à feu couvert pouvait ainsi durer une semaine pour obtenir
un charbon de qualité. Un autre procédé
consistait à effectuer la combustion du bois dans une
cuve en tôle (à voir à l'entrée du
Musée de la Forêt).
Après le travail des charbonniers, les manants de la région
s'adonnaient à la pratique de l'essartage
entre les chênes gardés
en réserve pour la production de bois d'oeuvre. Des billons d'essartage sont encore
visibles de nos jours sous le couvert forestier.
Cherchez la
trace de ces billons d'essartage dans la chênaie à
bouleaux !
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