Le sorbier des oiseleurs
Sorbus aucuparia L.

Jusqu'au XIXème siècle, tous les 20 ans environ, les bouleaux et les sorbiers étaient coupés pour la production de charbon de bois. Celui-ci était utilisé en sidérurgie et destiné aux forges de la région pour la transformation du minerai de fer.

Le travail des charbonniers consistait à laisser sécher durant l'été les arbres abattus. Après la découpe de ceux-ci, ils empilaient les rondins en forme de meule qu'ils recouvraient de terre.


Photo : Musée de la Vie Wallonne (Liège)

Ils boutaient alors le feu à partir d'une galerie qu'ils avaient remplie au préalable de branchages et de feuilles bien sèches. La combustion à feu couvert pouvait ainsi durer une semaine pour obtenir un charbon de qualité. Un autre procédé consistait à effectuer la combustion du bois dans une cuve en tôle (à voir à l'entrée du Musée de la Forêt).

Après le travail des charbonniers, les manants de la région s'adonnaient à la pratique de l'essartage entre les chênes gardés en réserve pour la production de bois d'oeuvre. Des billons d'essartage sont encore visibles de nos jours sous le couvert forestier.

Cherchez la trace de ces billons d'essartage dans la chênaie à bouleaux !




Source : MARTINY P., 1999.
Promenades pédestres
en fagne de Malchamps-Bérinzenne,
DGRNE, Jambes.




Photo : C. Partoune

 


RETOUR PANORAMIQUE

 
   




Auteur : C Partoune -LMG-
Dernière mise à jour : 24 avril 2002