Quels problèmes posent actuellement les firmes multinationales ?

Voici l'extrait d'un article trouvé sur http://perso.libertysurf.fr/logar/textes/douze/lesarticles12.html

  Oui à la riposte, tous ensemble !

A peine le résultat des municipales proclamé, que le patronat remet ça. Encore une nouvelle vague de licenciements.
Danone ferme ses usines de Ris-Orangis et de Calais. Marks et Spencer, Dim, Bosch, Bull, Delphi et bien d'autres entreprises proclament leur intention de jeter des milliers de travailleurs sur le pavé.

Parce que les affaires ne marchent pas ? Bien au contraire, "il vaut mieux licencier quand tout va bien" a déclaré cyniquement un responsable de Danone. "Il faut rendre du cash aux actionnaires (21 milliards de francs) d'ici fin mars2002" renchérit un responsable de Marks et Spencer.
Que fait le gouvernement ? Il a protesté pour Marks et Spencer ; c'est une firme anglaise ! ; et rien de précis sur Danone qui vient de recevoir des subventions publiques de l'Etat français.
La gauche plurielle pourrait faire adopter par le Parlement où elle est majoritaire une loi interdisant les licenciements. Il n'en est pas question. Jospin, au service des capitalistes affirme qu'il va "maintenir son cap" ; sur les profits, bien sûr.
Ras-le-bol des licencieurs et de leurs larbins au gouvernement. Les élections municipales se sont révélées un désaveu pour les socialistes et leurs alliés au gouvernement. Mais ce désaveu ne s'exprime pas uniquement dans les urnes. La grève à la SNCF continue avec force, bien au-delà des journées tournantes appelées par les syndicats. Les conducteurs de bus, les traminots, les sages-femmes, les caissières de supermarché Auchan, ne sont pas les derniers à faire grève.

Une ouvrière de Danone à Calais a appelé au Boycott des produits Lu. Pourquoi pas. Une manifestation commune de tous les travailleurs pour l'interdiction des licenciements, ce serait encore mieux. Mais ce qui serait vraiment nécessaire, c'est une mobilisation de tous pour des salaires décents, les retraites, contre la flexibilité, la précarité, la surexploitation.
Pour cela, il ne faut compter ni sur cette gauche aux ordres du patronat, ni sur des appareils syndicaux toujours prêts à appuyer des journées tournantes sans lendemain ou corporatistes.

C'est aux travailleurs eux-mêmes de prendre des initiatives pour prendre les choses en main.


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Auteur et webmaster : Marie Pirenne, Laboratoire de Méthodologie de la Géographie de l'Université de Liège
Contact : didac.geo@ulg.ac.be
Dernières mises à jour : Avril 2002