La rue Léopold ...

En te promenant dans cette rue, tu pourras observer des choses étonnantes !
Concrètement, sur 42 cellules commerçantes, tu peux compter : 5 cellules vides, 9 magasins africains (alimentation, cosmétique, équipement de la personne et de la maison), 4 nightshops et 2 cellules de cabines téléphoniques (par satellite). Pour voir quelques photographies de ceux-ci, clique ici.

Certaines questions doivent te venir à l'esprit ...

 Quelle évolution a connu la rue Léopold ?

Nous avons interrogé Monsieur LECRENIER, patron de la Pantouflerie depuis 1952 et habitant la rue Léopold depuis 35 ans.


 Comment expliquer cette concentration massive de magasins africains ?

Pour répondre à cette question, nous avons interrogé trois gérants africains. C'est essentiellement le loyer, moins cher qu'ailleurs, qui les a attiré rue Léopold. L'un d'eux a aussi évoqué des raisons de localisation : rue commercante, en plein centre de Liège, passage important, proximité des arrêts de bus, ... Selon eux, la rue Léopold a désormais sa réputation et leurs clients (essentiellement africains) viendraient de tous les coins de Liège. Mais quant à savoir ce qui a créé cette concentration de magasins africains, aucun d'eux n'a pu nous répondre.
L'un d'eux a tout de même évoqué le caractère récent de cette concentration : "Lorsque je me suis installé il y a 4 ans, il n'y avait que 2 magasins africains".


 Comment expliquer cette concentration de cellules vides ?

Monsieur Lecrenier te donne quelques fragments de réponse ...


 Quelles sont les conséquences de ces cellules vides sur le quartier ?

Nous n'avons sélectionné que deux conséquences majeures :
Premièrement, si les grands magasins ont en partie provoqués le déclin des petits commerces, la disparition de ceux-ci ne fait qu'augmenter la dominance des premiers qui deviennent à leur tour de plus en plus grands.
La deuxième conséquence importante est l'insécurité qui semble peser très lourd dans le quartier et ailleurs. Un quartier moins fréquenté et plus délabré est inévitablement moins agréable et plus insécurisant, surtout en soirée.


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Auteur et webmaster : Marie Pirenne, Laboratoire de Méthodologie de la Géographie de l'Université de Liège
Contact : didac.geo@ulg.ac.be
Dernières mises à jour : Avril 2002