Pour aller manger, les réfugiés doivent emporter leurs couverts et autres ustensiles ainsi que leur badge. Les permanents cochent alors leur nom sur une liste. C’est aussi une façon de contrôler leur présence dans le centre.
Le restaurant n’est pas seulement le lieu où l’on mange. C’est aussi un endroit de rencontre où thé et café sont disponibles 24h/24. C’est là que nous avons eu l’occasion de rencontrer un demandeur d’asile togolais qui nous a parlé de sa vie au centre.
Il est à Bovigny depuis huit mois, c’est son premier séjour sur un sol étranger. A la question pourquoi la Belgique, il nous répond que c’est la première occasion qu’il lui a été offerte et que dans ce genre de moment, on saute sur la première opportunité qui se présente.
En ce qui concerne la vie au centre, il déplore le manque de place dans les chambres et le manque de diversité de la nourriture. Il trouve le temps long, malgré les nombreuses activités proposées par le centre. Il nous explique en effet qu’il est trop préoccupé par l’obtention de son statut de réfugié que pour s’investir pleinement dans autre chose. Il reconnait cependant que le personnel fait du bon boulot.
Pour ce qui est de la procédure, elle est indéniablement trop longue et éprouvante moralement. Il est lassé de répondre à des questions répétitives et sans intérêt.
Pour situer les logements, cliquez sur le panoramique ci-dessous !
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