Plan reproduit
avec l'aimable autorisation des Editions WEKA
Le pourquoi de la vente des différentes
ailes du bâtiment du séminaire
L'école s'est dépossédée
en décembre 2002 de l'aile Van Gheluwe et de la salle
Jean XXIII ainsi que d'une partie de la cour des marronniers.
Cette dernière fut vendue pour permettre la construction
du nouveau rond-point vers la route d'Houffalize.
L'aile Van Gheluwe, ancien et
magnifique bâtiment il est vrai, était pratiquement
vide depuis quelques années, seuls y subsistaient les
bureaux des directeurs de l'INDSE.
Effectivement, l'étage "des philos" était
totalement déserté et il ne restait plus que trois
prêtres en retraite au premier et au deuxième étage.
Cela représentait des coûts importants, car l'école
gardait des frais d'entretien courant inutiles d'environ 30 000
euros par an.
De plus, l'aile Van Geluwe était en état de délabrement,
et pour dire la taille des travaux qu'il aurait fallu entreprendre,
la commune pensait à l'époque, consacrer deux millions
d'euros au rafraîchissement de cette bâtisse.
Concernant la salle Jean XXIII,
depuis de nombreuses années, cette salle posait un énorme
problème à l'école.
Bien qu'elle ait été une des salles de spectacles
les plus importantes de la province, elle n'avait jamais été
transformée depuis sa création en 1964.
Les bénéfices (10 000 euros les meilleures années)
étaient dérisoires par rapport à l'entretien
qu'un si vieil édifice réclamait.
L'école n'ayant qu'un usage trimestriel de la salle Jean
XXIII, elle a donc passé un accord avec la commune. Celle-ci
est devenue propriétaire de la salle et a subvenu aux
transformations nécessaires. Elle laisse toutefois l'école
profiter gratuitement de la salle de spectacles 20 fois par an,
ce qui lui suffit largement.
Suite à cette vente, de
laquelle l'évêché de Namur (propriétaire
de l'école) a ristourné 300 000 euros au P.O, l'école
a aménagé de nouveaux locaux dans différentes
parties du bâtiment.
Que sont devenues l'aile Van
Gheluwe et la salle Jean XXIII ?
La commune de Bastogne avait
comme objectif depuis plusieurs années d'agrandir le patrimoine
touristique et culturel de la ville. Et ce, particulièrement
dans le Quartier Latin. C'est pourquoi, quand le séminaire
mit en vente la salle Jean XXIII ainsi que l'aile Van Gheluwe,
la commune sauta sur l'occasion pour les acheter.
C'est ainsi que le 02/12/2002 une convention de vente fut signée
entre l'évêché de Namur, l'asbl E.L.C.A.B.,
le musée en Piconrue (qui n'était que très
peu concerné) et la commune de Bastogne.
Cette convention fut approuvée par le conseil communal
du 16/12/2002.
Le montant global de cette vente s'élève à
671 670 euros, celui-ci a été subsidié à
80% par le Commissariat général au Tourisme de
la Région wallonne.
Pour la suite des opérations,
la commune a chargé l'intercommunale IDELux
du suivi des travaux.
Concernant l'architecture, ils ont bien entendu fait appel aux
bureaux d'Architecture et Aménagement de Jacques Windeshausen
qui est chargé de toutes les rénovations urbaines
de la commune de Bastogne depuis près de dix ans.
La gestion de l'aile Van Gheluwe
et de la salle Jean XXIII fonctionne comme celle du centre sportif.
Pour ce faire, un nouveau secteur a été créé.
Il porte le nom de "Bastogne - Pôle touristique du
Quartier Latin" et met en partenariat IDELux et la commune.
Concernant la fonction de ces
différents bâtiments, la commune avait comme seule
contrainte de leur rendre une affectation touristique, culturelle
et d'enseignement. Pour la salle Jean XXIII rien de plus facile
car elle était destinée à rester une salle
de spectacles. Concernant l'aile Van Gheluwe par contre, s'était
loin d'être aussi simple.
Lors d'une réunion du Collège, plusieurs idées
avaient été lancées comme celle d'y installer
l'Académie de musique. Mais cette suggestion fut vite
abandonnée quand la proposition d'une exposition en l'honneur
du soixantième anniversaire de la fin de la guerre fut
mise sur le tapis.
C'est alors que l'on mit en marche les dispositifs pour monter
l'exposition "J'avais
vingt ans en quarante-cinq" semblable à celle
qui avait été mise sur pied à Bruxelles.
La commune chargea ainsi l'a.s.b.l. la Mémoire des Générations
de réaliser ce grand projet.
Depuis le 18 novembre 2005, l'aile
Van Gheluwe accueille de nombreux visiteurs dans le cadre de
cette exposition.
Mais en novembre 2005, "J'avais vingt ans en quarante-cinq"
pliera bagages et il faudra donc trouver une nouvelle utilité
à ce magnifique bâtiment. Le collège se penche
actuellement sur le sujet. Plusieurs suggestions ont dès
lors été proposées, mais il est clair que
les expositions suivantes iront dans la continuité de
l'exposition "J'avais vingt ans en quarante-cinq".
L'aile Van Gheluwe restera donc un centre de référence
de la Deuxième guerre mondiale qui travaillera peut-être,
en symbiose avec le musée "Historical Center" se situant
près du Mardasson.
L'idée lancée pour l'occupation des autres salles
du bâtiment est la création d'un centre d'information
qui proposera des séminaires destinés aux jeunes
sur différents aspects de la politique européenne
et mondiale. Mais cette dernière idée est encore
à l'état embryonnaire.
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